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Écarts entre les sexes au travail

2022. Nous y voilà.

78 ans de suffrage féminin… et la parité totale entre les sexes dans 132 ans ?

Sexisme, plafond de verre, mansplaining. Pour beaucoup, c'est la triste réalité du travail. Pour d'autres, ce ne sont que des histoires de féministes folles.

Peut-on considérer que l'inégalité au travail appartient au passé ? Les gens deviennent-ils tout simplement trop sensibles à tout ? Ou bien l'écart entre les sexes au travail est-il toujours un obstacle et une source d'oppression à surmonter ?

Où se trouve la vérité ? Explorons cette question plus en profondeur.

Tout d'abord, posons les bases. Il a été objectivement prouvé qu'il existe toujours des écarts entre les hommes et les femmes sur le lieu de travail. Jetons un œil à quelques études sur le sujet :

  • Selon le rapport 2022 du WEF sur l'écart mondial entre les sexes, il faudra 132 ans pour atteindre la parité entre les sexes.
  • Selon l'étude du Pew Research Center sur les femmes aux postes de direction, 52 % des femmes interrogées ont déclaré que l'une des principales raisons pour lesquelles il n'y a pas plus de femmes aux postes de direction des entreprises est qu’on en demande plus des femmes et qu’elles doivent faire plus d'efforts pour faire leurs preuves.
  • L'étude Women in the Workplace 2021 de McKinsey révèle que, bien que les femmes dirigeantes s'investissent dans le bien-être des employés et dans les efforts de diversité, d'équité et d'inclusion, leur travail n'est pas reconnu.
  • La situation est encore pire pour les femmes noires, les femmes LGBTQ+ et les femmes handicapées. Elles sont beaucoup plus susceptibles que les autres de subir des micro-agressions sur leur lieu de travail.
En 2022, dans un contexte de crises multiples et aggravées, notamment l'augmentation du coût de la vie, la pandémie en cours, l'urgence climatique, les conflits et les déplacements à grande échelle, les progrès vers la parité hommes-femmes sont au point mort.
Saadia Zahidimanager générale du Forum Économique Mondial

Ces conclusions ne sont pas optimistes. Les femmes représentent la moitié de la population mondiale, mais les faits ne mentent pas, l'écart entre les sexes est toujours là. Mais qu'en est-il de l'opinion publique ? Les actifs en reconnaissent-ils la réalité à laquelle nous sommes confrontés ? 

C'est là qu'intervient notre étude. Nous allons explorer ce que l'on ressent en tant que femme et en tant qu'homme sur le lieu de travail. Nous avons interrogé plus de 1 000 employés afin d’examiner :

  • les perceptions et les attitudes à l'égard des deux sexes sur le lieu de travail,
  • l'expérience directe du sexisme au travail,
  • les relations entre les sexes, la parentalité et la vie professionnelle et privée,
  • les stéréotypes liés au genre,
  • l'image publique des hommes et des femmes dans certains emplois,
  • la façon dont les deux sexes ressentent subjectivement leur travail et la façon dont ils sont traités par les autres.

Continuez à lire pour découvrir ce que notre étude a révélé sur ces questions brûlantes.

Les sexes au travail

Écarts entre les sexes au travail

Tout d'abord, la plus grande question de toutes. Le sexe a-t-il de l'importance au travail ? Au premier abord, les réponses ne révèlent pas grand chose : 49 % des personnes interrogées pensent que oui, tandis que 51 % pensent que non. 

Presque un match nul. Pourtant, en creusant davantage, on découvre des différences intéressantes au sein des groupes démographiques. 

  • Expérience professionnelle : 3 à 10 ans - 53 % sont d'accord contre 1 à 2 ans - 39 %.
  • Secteur d'activité : affaires et finance - 56% sont d'accord contre l’informatique - 43%.
  • Taille de l'entreprise : 1-50 employés - 52% sont d'accord contre 501+ employés - 39%.
  • Affiliation politique : à gauche 54% sont d'accord contre 42% à droite. 

Les gens de droite, les employés des grandes entreprises, les employés en nouvelles technologies et les nouveaux arrivants sur le marché du travail sont donc tous moins susceptibles de dire que le sexe compte au travail.

D'autres résultats intéressants à mentionner :

  • Plus de 7 personnes interrogées sur 10 (73%) ont déclaré qu'il n'y avait pas de relation entre le sexe et les compétences professionnelles.
  • 71 % des personnes interrogées pensent que les stéréotypes liés au sexe sont toujours présents sur le lieu de travail. Il est intéressant de noter que cette opinion est partagée par 75 % des femmes et 68 % des hommes.
Un stéréotype de sexe est une vision généralisée ou une idée préconçue sur les attributs ou les caractéristiques, ou les rôles qui sont ou devraient être possédés par les femmes et les hommes, ou joués par eux. Un stéréotype de sexe est nuisible lorsqu'il limite la capacité des femmes et des hommes à développer leurs capacités personnelles, à poursuivre leur carrière professionnelle et/ou à faire des choix concernant leur vie.
OHCH

Nous avons également demandé à nos répondants s'il était plus facile de trouver un emploi en tant qu’homme ou en tant que femme. 

  • Plus de la moitié (54 %) ont affirmé que le sexe n'avait pas d'importance dans la recherche d'un emploi. 
  • Mais 30% des personnes interrogées pensent que la recherche d'un emploi est plus facile pour les hommes et 16% disent la même chose pour les femmes.

Il y a une disparité entre les réponses données par les femmes issues de minorités ethniques et les femmes blanches. 

  •  Seules 34 % des femmes issues de minorités ethniques ont répondu que le sexe n'avait pas d'importance. 
  • Dans le même temps, 42% d'entre elles pensent qu'il est plus facile pour les hommes de trouver un emploi. 
  • En revanche, 56 % des femmes blanches interrogées ont déclaré que le sexe n'était pas important dans le processus de recrutement. 
  • Et 28% d'entre elles étaient d'accord pour dire que les hommes pouvaient trouver un emploi plus facilement que les femmes.

Il est clair que les femmes issues de minorités ethniques sont confrontées à des niveaux de discrimination plus élevés. Un thème qui se retrouve dans toutes nos conclusions.

Lorsqu'il s'agit de savoir qui a la vie professionnelle la plus facile, les réponses sont globalement les suivantes :

  • Il est plus facile d'être une femme salariée que d'être un homme salarié - 20%.
  • Il est plus facile d'être un employé que d'être une employée - 34%.
  • Il est tout aussi facile d'être une employée que d'être un employé et vice versa - 46%.

Mais là encore, on constate des différences dans les réponses données par les femmes issues de minorités ethniques et des femmes blanches. Près de la moitié (45%) des femmes de couleur ont déclaré qu'il était plus facile d'être un employé homme que d'être une employée femme. Seules 32% des femmes blanches partageaient ce point de vue.

Mais il existe peut-être un moyen de réduire cet écart particulier. C'est l'heure de la digression !

Des scientifiques de l'université d’Harvard et de l'université de Pennsylvanie ont mené des recherches sur les femmes et les minorités raciales/ethniques au travail. Ils ont suggéré qu'il valait la peine de mentionner son identité quand on demande de l’aide au travail. 

Les femmes et les minorités raciales/ethniques restent sous-représentées dans de nombreux contextes organisationnels aux États-Unis, notamment aux postes de direction. L'un des facteurs qui contribuent à cette situation est que les préjugés et la discrimination peuvent amener les membres des groupes sous-représentés à recevoir moins d'aide, notamment des conseils, un retour d'information et une assistance pour les tâches liées au travail. Recevoir de l'aide peut faire ou défaire une carrière, mais les femmes et les minorités raciales/ethniques ne reçoivent pas toujours le soutien qu'elles recherchent. Nous testons si les femmes et les minorités raciales/ethniques bénéficient de la mention explicite de leur identité démographique dans les demandes d'aide, par exemple en incluant des déclarations comme "En tant que femme noire..." dans leurs communications. [...] Les résultats de la recherche suggèrent que la mention délibérée de l'identité dans les demandes d'aide peut améliorer les résultats pour les femmes et les minorités raciales/ethniques.
Erika L. KirgiosAneesh Rai, Edward H. Chang & Katherine L. Milkman

Revenons maintenant à l'étude de Zety. Nous avons également demandé aux participants à notre enquête s'ils avaient déjà été victimes de sexisme au travail. Leurs réponses ont révélé que :

  • 47% de l'ensemble des répondants ont été victimes de discrimination en raison de leur sexe. La même réponse a été donnée par 51% des femmes et 42% des hommes.
  • Le pourcentage le plus élevé de répondants ayant fait l'expérience du sexisme sur le lieu de travail (56 %) était constitué de personnes travaillant dans le domaine des affaires et de la finance, tandis que le plus faible (40 %) était constitué de personnes travaillant dans le domaine des logiciels/de l'informatique.

En approfondissant les résultats de l'étude, nous avons également découvert une corrélation intéressante entre les réponses données à la première question de l'enquête ("Le sexe a-t-il une importance sur le lieu de travail ?") et l'expérience directe du sexisme au travail.

  • Près de 7 personnes interrogées sur 10 (69 %) qui étaient d'accord pour dire que le sexe avait de l'importance sur le lieu de travail avaient été victimes de discrimination fondée sur leur sexe au travail.
  • À l'inverse, seuls 25 % des répondants qui pensaient que le sexe n'avait pas d'importance au travail avaient été victimes de sexisme au travail.

Vous ne croyez pas que c'est vrai tant que cela ne vous arrive pas, mais les chiffres parlent d'eux-mêmes. Et ce qu'ils révèlent est loin de donner le moral. 

Le sexisme au travail dans la pratique 

Écarts entre les sexes au travail

Concentrons-nous sur l'expérience directe de nos répondants en matière de sexisme au travail. Voici la liste des affirmations suivie du pourcentage de personnes interrogées qui sont d'accord avec elles :

  • J'ai été licencié en raison de mon sexe - 34%.

[39% d'hommes contre 30% de femmes].

  • Je n'ai pas eu d'augmentation de salaire à cause de mon sexe - 41% 

[47% des répondants âgés de 40 ans ou moins contre 36% des répondants âgés de 41 ans ou plus ; 46% de gens de gauche contre 38% de gens de droite]. 

  •  Je n'ai pas été promu à cause de mon sexe - 42%.

[58% - minorités ethniques contre 40% - répondants blancs ; 55 % - secteur des affaires et de la finance contre 36 % - secteur des logiciels et de l'informatique ; 46% - Démocrates contre 39% - Républicains].

  •  Je n'ai pas été embauché(e) pour un emploi en raison de mon sexe - 46%.

[61% - minorités ethniques contre 47% - répondants blancs ; 57% - secteur des affaires et de la finance contre 43% - secteur des logiciels et de l'informatique].

  •  Mes compétences ont été remises en question à cause de mon sexe - 51%.

[57 % des répondants ayant une expérience professionnelle de plus de 11 ans contre 28 % des répondants ayant une expérience professionnelle de 6 à 10 ans.]

Sur une note (légèrement) plus positive, lorsqu'on les interroge sur l'argent, 63% des répondants (61% de femmes contre 66% d'hommes) déclarent que leur revenu est équivalent à celui des personnes ayant le même niveau d'ancienneté qu'eux. 

Passons maintenant à la question la plus inquiétante. Le harcèlement sexuel.

Le harcèlement sexuel se caractérise par le fait d'imposer à une personne, de façon répétée, des propos ou comportements à connotation sexuelle ou sexiste, qui : portent atteinte à sa dignité en raison de leur caractère dégradant ou humiliant, ou créent à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante.
Service Public

Nous avons demandé aux personnes interrogées si elles avaient déjà été victimes de harcèlement sexuel au travail. Les résultats de l'étude sont les suivants :

  • 36 % des personnes interrogées ont été victimes de harcèlement sexuel au travail. Il est intéressant de noter que le pourcentage était exactement le même pour les femmes et les hommes.
  • Il existe cependant des disparités au sein d'autres groupes démographiques. 43 % des personnes interrogées âgées de 40 ans ou moins ont été victimes de harcèlement sexuel. 
  • Alors que cela est arrivé à 31% des personnes âgées de plus de 41 ans. De telles différences ont également été observées entre les gens de gauche et ceux de droite (42% contre 31%) ainsi qu'entre les blancs et les minorités ethniques (35% contre 43%).

36%. Près de 4 employés sur 10. Aussi bien les femmes que les hommes. Eux aussi. Jusqu'ici, ça ne fait pas bon présage.

Le travail ne devrait-il pas être un lieu sûr où vous pouvez vous épanouir, partager vos connaissances et utiliser les compétences que vous possédez ? Il est temps d'enlever les lunettes roses.

Opinions sur l’égalité des sexes au travail

Les personnes interrogées devaient nous dire, avec leurs propres mots, comment elles pensaient que les hommes et les femmes étaient traités différemment au travail. Certains ont eu la chance de ne pas avoir remarqué ou vécu d'inégalité au travail fondée sur leur sexe. 

« Personnellement, je traite les deux sexes de la même manière. La façon dont les autres individus se traitent les uns les autres ne regarde qu'eux. Comment je pense qu'ils sont traités ? Sauf si je vois le contraire, de manière égale. Nous sommes tous là pour faire notre boulot.»

Dans le même temps, beaucoup ont souligné que les différents traitements semblaient encore être un gros problème dans de nombreux lieux de travail.

« Les hommes sont considérés comme des leaders dominants et progressistes qui 'font avancer les choses' lorsqu'ils agissent avec assurance. En revanche, les femmes sont considérées comme pleurnichardes ou arrivistes lorsqu'elles agissent de la même manière.»
« Les hommes obtiennent généralement un laissez-passer pour la plupart des choses, même pour les vêtements qu'ils peuvent porter. Quand il s'agit d'une femme, on la juge beaucoup plus sur ce qu'elle porte ou sur sa façon de fonctionner dans le cadre du travail. Personnellement, je trouve ça injuste, même en tant qu'homme. »
« On met davantage l'accent sur l'apparence extérieure des femmes employées, même lorsque cela n'a pas d'importance. Il peut s'agir de simples commentaires comme 'tu es jolie' qui ressortent lorsqu'ils sont dits aux femmes, car ils ne sont jamais ou rarement dits aux hommes. De plus, les femmes sont traitées comme étant plus sensibles et plus faibles. »


Certains participants à l'enquête ont également noté que les hommes étaient traités avec plus de respect. Les voix masculines sont mieux entendues, semble-t-il.

« Je pense que les hommes ont plus d'ancienneté et sont plus écoutés. Les femmes doivent se battre pour être entendues et pour que leurs idées soient prises au sérieux. Les hommes sont considérés comme ayant une forte volonté, les femmes sont considérées comme émotives et autoritaires. »
« Dans la plupart de mes postes antérieurs qui impliquaient les deux sexes, j'ai eu l'impression que l'on accordait plus de crédibilité aux hommes qu'aux femmes, et que les hommes étaient affectés à des postes qui avaient plus d'autorité que les femmes, de sorte que les hommes étaient toujours mieux payés. J'ai eu l'impression que les propriétaires veillaient à ne pas confier de responsabilités aux femmes parce qu'ils pensaient que cela causerait des frictions pour un homme qui recevrait des ordres d'une femme. »
« J'ai fait l'expérience que l'on donne souvent plus de chances aux hommes ou qu'on leur fait plus facilement confiance pour prendre des responsabilités. On a souvent l'impression qu'il y a un club pour les mecs. »

D'un autre côté, certains pensent qu'en fait, la vie professionnelle des femmes est un lit de roses. Certains répondants ont affirmé que les femmes employeurs étaient traitées avec des gants de soie.

« J’ai l’impression que les femmes peuvent dormir et arriver au sommet. Les hommes doivent travailler comme des chiens, en général ! »
« Les hommes sont plus discriminés aujourd'hui que les femmes. Ils sont les derniers en ligne pour les promotions ou les embauches lorsque les femmes et/ou les minorités ou d'autres classes protégées postulent ou cherchent à obtenir une promotion. J'en ai fait l'expérience directe dans une entreprise où la poussée de la diversité et de l'inclusion signifie que les hommes blancs sont les moins susceptibles d'être embauchés ou promus. J'ai quitté cet emploi pour cause de discrimination. »

Tout n'est pas noir ou blanc, cependant. La façon dont les femmes et les hommes sont traités au travail dépend de différents facteurs, notamment le type d'emploi, le secteur d'activité, et plus encore.

« Cela dépend vraiment du type de travail et si c'est un col bleu ou un col blanc. C'est subjectif. »
« Mon secteur [affaires et finance] est dominé par les hommes. Les femmes ne sont pas souvent embauchées simplement parce que c'est un club pour les mecs. »

Pourtant, la plupart des participants à l'enquête ont reconnu que les stéréotypes sur les sexes étaient présents sur le lieu de travail.

Nouveau monde, vieilles idées. Même préjudice.

« Il ne fait aucun doute dans mon esprit que les femmes sont victimes d'une discrimination persistante et de stéréotypes négatifs sur le lieu de travail. De nos jours, cela prend surtout la forme de micro-agressions et de préjugés implicites/associations avec les rôles traditionnels des sexes. En tant qu'homme, je ne suis pas confronté à la discrimination, mais il y a des suppositions faites sur mon mode de vie et mes préférences qui ne sont pas toujours bienvenues. »

Le harcèlement sexuel sur le lieu de travail était également considéré comme un véritable problème, en particulier pour les femmes, qui étaient plus susceptibles d'en faire l'expérience que les hommes.

« Les femmes sont objectivées et harcelées. »
« Les hommes n'ont normalement pas à s'inquiéter d'être harcelés sexuellement au quotidien, comme les femmes. Ils n'ont pas à s'inquiéter d'être considérés comme incompétents en raison de leur sexe. »

Certains pensent également que la vie de famille pourrait être la raison pour laquelle les femmes sont moins susceptibles d'obtenir une augmentation de salaire ou une promotion. 

« Je pense qu'il y a juste des idées préconçues sur les femmes et les hommes sur le lieu de travail. Par exemple, certains employeurs pensent que les femmes ne sont pas aussi travailleuses, fiables ou dévouées à leur travail que les hommes. Cela peut s'expliquer par le fait que l'employeur pense que les femmes assument plus que les hommes les responsabilités liées à la garde des enfants ou des personnes âgées et qu'elles doivent s'absenter plus longtemps du travail pour cette raison. En conséquence, les femmes sont souvent moins bien payées que les hommes pour le même travail et ne sont pas promues à des rôles critiques aussi souvent. »
« Les hommes n'ont généralement pas de situation familiale ou d'obligation de s'occuper des enfants. Donc, à mon avis, ils obtiennent des opportunités d'emploi en se basant sur l'idée qu'ils vont travailler avec toute leur attention et leur efficacité.»

En parlant de concilier vie professionnelle et vie familiale, passons à la situation des parents qui travaillent.

Les difficultés des parents qui travaillent

Écarts entre les sexes au travail

Les parents représentent 74 % de l'ensemble des participants à l'enquête. Selon les stéréotypes, ce sont les femmes qui subissent l'impact de la conciliation du travail et de la garde des enfants. Mais cela correspond-il à l'expérience de nos répondants ?

Pour le savoir, nous leur avons posé quelques questions sur l'impact de la parentalité sur leur carrière.

Plus de la moitié (56 %) des personnes interrogées ont déclaré avoir eu l'impression que leur rôle de parent pouvait poser des problèmes à un employeur potentiel. Les mères et les pères ont fait part des mêmes préoccupations.

Ces craintes liées au processus de recrutement étaient surtout perceptibles chez les personnes travaillant à distance (71 %) et celles gagnant un salaire moindre. (67 %).

Travailler à domicile avec un petit enfant entre les pattes est un exercice de funambule. Vous ne pouvez pas laisser votre vie privée à la maison. Les bruits de fond - des rires joyeux aux cris angoissants - ne sont que la partie émergée de l'iceberg. 

Il faut creuser davantage :

  • Dans l'ensemble, 43 % des personnes interrogées pensent que leur condition de parent pourrait poser des problèmes avec leur employeur actuel.
  • Près de la moitié (46 %) ont affirmé que le fait d'être parent pouvait causer des problèmes avec leurs collègues de travail.
  • 72% des personnes interrogées (76% de femmes contre 68% d'hommes) ont trouvé difficile de combiner la parentalité et la vie professionnelle.
  • 62% des personnes interrogées (67% de femmes contre 57% d'hommes) estiment qu'elles ne passent pas assez de temps avec leur(s) enfant(s) à cause du travail.
  • Plus de la moitié (55 %) des personnes interrogées pensent qu'elles négligent leurs obligations professionnelles en raison de leur rôle de parent.
  • 56 % des personnes interrogées estiment que la prospérité professionnelle est incompatible avec le fait d'être un bon parent.
  • Dans l'ensemble, le secteur de l'informatique est considéré comme le plus favorable aux familles, tandis que le secteur des affaires et de la finance l'est moins. 
  • Les entreprises employant plus de 500 personnes semblent être un meilleur endroit pour travailler pour les parents que les petites entreprises.

La vie d'un parent qui travaille n'est pas une partie de plaisir, c'est le moins que l'on puisse dire. Et si les femmes sont plus touchées que les hommes, une majorité d'hommes interrogés ont également fait état de difficultés à combiner parentalité et travail.

C'est une lutte constante. Il faut souvent rester tard le soir pour travailler, faire une centaine de choses à la fois et prendre des jours de congé imprévus que l'on préférerait passer en vacances exotiques.

Mais...

Pour la plupart des parents, il n'y a pas de plus grande récompense pour tous ces efforts et ces sacrifices que l'amour infini qu'ils ressentent. Un sourire éclatant de votre bébé et vous êtes prêt pour une nouvelle charge de travail.

Peu importe que vous soyez une mère ou un père.

Le jury au travail

Le comportement humain au travail est également soumis aux stéréotypes des sexes. Un homme exigeant peut être décrit comme étant sûr de lui et confiant. Une femme présentant les mêmes caractéristiques est souvent considérée comme étant casse-pieds. Mais quelles sont les caractéristiques typiquement masculines et les caractéristiques typiquement féminines ?

Nous avons décidé d'étudier les traits de caractère typiquement associés aux hommes et aux femmes sur le lieu de travail. Nous avons demandé aux participants à l'enquête de partager leurs expériences et de répondre à quelques questions sur la façon dont ils avaient été décrits par leurs collègues ou leur responsable ["Avez-vous déjà été décrit comme _____ au travail ?"].

Les hommes étaient plus souvent décrits par leurs collègues ou leur responsable comme compétitifs, agressifs et analytiques que les femmes. Regardez les résultats détaillés de la recherche ci-dessous :

  • Compétitif - 58% des répondants (52% de femmes contre 63% d'hommes)
  • Agressif - 44% des répondants (41% de femmes contre 48% d'hommes)
  • Analytique - 67 % des personnes interrogées (63 % de femmes contre 71 % d'hommes).

Par ailleurs, de manière assez surprenante, les hommes sont plus susceptibles d'être qualifiés d'émotifs et d'incompétents.

Émotionnel - 48% des répondants (44% de femmes contre 49% d'hommes)

Incompétent - 40% des répondants (38% de femmes contre 43% d'hommes)

Les autres caractéristiques sont réparties équitablement. Vérifiez-les vous-même :

  • Faible - 40% des répondants (41% de femmes contre 40% d'hommes)
  • Stupide - 35% des répondants (34% de femmes contre 36% d'hommes)
  • Intelligent - 78% des répondants (77% de femmes contre 78% d'hommes)
  • Compétent - 77% des répondants (77% de femmes contre 78% d'hommes)
  • Confiance - 77% des répondants (76% de femmes vs 78% d'hommes)
  • Compatissant - 66% des répondants (67% de femmes vs 64% d'hommes)
  • Modèle de comportement - 76 % des répondants (78 % de femmes et 74 % d'hommes).
  • Leader - 74 % des répondants (73 % de femmes et 76 % d'hommes).

À l'encontre des stéréotypes, il est réconfortant de constater que les femmes et les hommes sont presque aussi nombreux à être qualifiés de leaders. En outre, il s'avère que la compassion est considérée comme unisexe, et non comme un « truc de fille ».

La conclusion semble être simple. Nous sommes tous humains. Le sexe vient ensuite.

La capacité à diriger a t-elle un sexe ?

Écarts entre les sexes au travail

Examinons de plus près la question de la capacité à diriger. 

Nous avons posé aux répondants quelques questions sur leur expérience avec les hommes et les femmes occupant des postes managériaux ou de direction. Voici ce que l'étude a révélé :

  • Plus de 7 personnes interrogées sur 10 (73%) ont déjà occupé un poste de manager/directeur. Il n'y a pas de différences notables entre les réponses données par les hommes et les femmes.
  • 82% des personnes interrogées avaient déjà eu un homme comme manager, tandis que 76% avaient été dirigées par une femme.
  • Environ 6 répondants sur 10 (58% ; 61% de femmes et 55% d'hommes) ont affirmé que ces positions n'avaient pas de sexe. Dans le même temps, 20% pensent que les femmes font de meilleurs managers que les hommes. Inversement, 22% étaient d'avis que les hommes étaient plus performants que les femmes dans les postes de direction.

L'intelligence, la créativité et l'ambition n'ont pas de sexe. La capacité à diriger non plus.

L'époque où être un leader dépendait de la force physique est révolue depuis longtemps. Ils sont restés dans les grottes, là où ils doivent être. De nos jours, les qualifications, les connaissances et les compétences sont bien plus importantes que la capacité à chasser. Une perspective réconfortante, n'est-ce pas ?

Différents, mais pareils ?

Nous avons également posé à nos répondants une série de questions pour savoir qui fait de meilleurs employés, collègues de travail, joueurs d'équipe et « bâtisseurs de relations » - les femmes ou les hommes ? Les résultats redonnent espoir en l'égalité.

  • Dans la plupart des cas, les répondants ont affirmé que le sexe n'avait rien à voir avec la qualité d'un employé (70%), d'un collègue (64%), d'un joueur d'équipe (66%) et d'un « bâtisseur de relations » (61%).
  • Les différences entre les perceptions des femmes et des hommes au travail sont mineures. Dans le détail : meilleurs employés - 16% de femmes contre 14% d'hommes, meilleurs collègues - 19% de femmes contre 17% d'hommes, meilleurs joueurs d'équipe - 17% de femmes contre 17% d'hommes.
  • Les femmes sont jugées légèrement meilleures (23 %) que les hommes (16 %) pour établir des relations au travail.
La diversité est une bénédiction sur le lieu de travail. Elle facilite l'exploitation du plein potentiel de chaque sexe au travail et ailleurs. Les différences créent une plus grande variété, davantage de perspectives et des ressources humaines à notre portée. Plus vite la société le comprendra, mieux ce sera pour tout le monde.
Lorsque les organisations construisent une culture qui valorise toutes les dimensions de la diversité - une culture qui offre des opportunités équitables de croissance, d'apprentissage et d'avancement - elles créent un environnement où chacun s'épanouit et où les gens peuvent éprouver un véritable sentiment d'appartenance.
Karyn TwaroniteVice-présidente mondiale d'EY - Diversité et inclusivité

Poursuivons en examinant comment certaines professions sont perçues socialement.

Qui le fait le mieux ?

Écarts entre les sexes au travail

Existe-t-il des emplois féminins ou masculins ? En théorie, il n'y en a pas. Les professions devraient être liées aux compétences de chacun, non ? Eh bien, dans la pratique, les stéréotypes liés au sexe n'ont pas encore disparu.

Nous avons demandé à nos répondants qui était le plus performant dans un certain emploi - les employés femmes ou hommes.

En général, pour la plupart des personnes interrogées, le sexe n'a pas d'incidence sur les performances d'une personne dans un emploi donné.

Cependant, les hommes sont considérés comme de meilleurs avocats, politiciens, policiers, conducteurs et programmeurs informatiques que les femmes.

Inversement, les personnes interrogées ont affirmé que les femmes étaient plus performantes que les hommes en tant qu'enseignantes, médecins, assistantes administratives, comptables, gardiennes d'enfants et femmes de ménage.

Il est intéressant de noter que la perception selon laquelle les femmes sont de meilleurs médecins est fondée sur des faits. Une étude réalisée en 2017 par la Harvard School of Public Medicine a révélé que les patients des femmes médecins ont tendance à avoir des taux de mortalité plus faibles.

La différence détaillée en pourcentage est présentée dans l'infographie ci-dessus.

Dernière opinion

Écarts entre les sexes au travail

Nous allons faire court.

À la question de savoir si, globalement, les personnes interrogées pensent que les femmes et les hommes sont traités de manière égale au travail, 73 % sont d'accord, tandis que 27 % ne le sont pas.

Qu'est-ce que cela nous apprend ? Il n'y a pas une seule réponse correcte et, en fait, tout dépend de l'origine ethnique de la personne, de son âge, de sa profession et d'innombrables autres facteurs. Cela nous indique également que nous pourrions être bercés par un faux sentiment de sécurité en ce qui concerne l'écart entre les sexes au travail.

Une grande majorité de nos répondants ne voient pas d'écart entre les sexes au travail, mais des données indépendantes suggèrent qu'il existe bel et bien.

Matière à réfléchir sur la question de l’égalité des sexes

En 2014, l'auteure primée Chimamanda Ngozi Adichie a prononcé un discours intitulé "Nous devrions tous être féministes", qui a lancé une conversation mondiale sur le féminisme moderne. Adichie le considère comme une voie directe vers un monde différent, plus juste - des hommes et des femmes plus heureux et plus fidèles à eux-mêmes. 

La question des sexes n'est pas une conversation facile à avoir. Elle met les gens mal à l'aise, parfois même irritables. Les hommes et les femmes sont réticents à l'idée de parler des sexe, ou sont prompts à rejeter les problèmes liés à ces derniers. Parce que penser à changer le status quo est toujours inconfortable. Certaines personnes demandent : « Pourquoi le mot féministe ? Pourquoi ne pas simplement dire que vous croyez aux droits de l'homme, ou quelque chose du genre ? » Parce que ce serait malhonnête. Le féminisme fait bien sûr partie des droits de l'homme en général - mais choisir d'utiliser la vague expression droits de l'homme revient à nier le problème spécifique et particulier du genre. Ce serait une façon de prétendre que ce ne sont pas les femmes qui, pendant des siècles, ont été exclues. Ce serait une façon de nier que le problème vise les femmes. Que le problème n'est pas d'être humain, mais spécifiquement d'être une femme humaine. Pendant des siècles, le monde a divisé les êtres humains en deux groupes, puis a procédé à l'exclusion et à l'oppression d'un groupe. Selon ma propre définition, une féministe est un homme ou une femme qui dit : « Oui, il y a un problème avec le genre tel qu'il est aujourd'hui et nous devons le résoudre, nous devons faire mieux. Nous devons tous, femmes et hommes, faire mieux. »
Chimamanda Ngozi Adichie


Sur le lieu de travail, le genre ne devrait être qu'une caractéristique. C'est là que les compétences, le style de travail et l'ensemble des aptitudes comptent. Il est de notre responsabilité mutuelle de prouver que l'écart entre les sexes ne doit pas se creuser davantage. Trop, c'est trop. 

Principaux enseignements

  • Près de la moitié (49%) des personnes interrogées sont d'accord pour dire que le sexe est important au travail.
  • 7 personnes interrogées sur 10 (71%) pensent que les stéréotypes liés au sexe sont toujours présents sur le lieu de travail.
  • Plus de la moitié (51%) des personnes interrogées ont déclaré que leurs compétences avaient été remises en question en raison de leur sexe. Et les réponses sont similaires pour les hommes et les femmes.
  • 41% des personnes interrogées pensent qu'en raison de leur sexe, elles n'ont pas obtenu d'augmentation de salaire. 42% ont déclaré qu'ils n'avaient pas été promus pour la même raison. De même, près de la moitié (46 %) considèrent que leur sexe est une raison pour laquelle ils n'ont pas été embauchés. Et là encore, les réponses étaient presque identiques pour les hommes et les femmes.
  • Les femmes de couleur se sentent beaucoup plus mal sur le lieu de travail que les femmes blanches. Une comparaison de l'ensemble des réponses données par les femmes issues de minorités ethniques a montré qu'elles sont beaucoup plus susceptibles de constater une discrimination.
  • Les hommes ont été plus souvent décrits par leurs collègues ou leur supérieur comme étant compétitifs, analytiques et agressifs que les femmes.
  • La plupart des personnes interrogées (58 %) pensent que le sexe n'a rien à voir avec le leadership.
  • Les hommes sont considérés comme de meilleurs avocats, politiciens, policiers, conducteurs et programmeurs informatiques que les femmes. À l'inverse, les personnes interrogées ont affirmé que les femmes étaient plus performantes que les hommes en tant qu'enseignantes, médecins, assistantes administratives, comptables, gardiennes d'enfants et femmes de ménage.
  • Le secteur des affaires et de la finance semble être le moins favorable aux femmes. À l'inverse, le secteur de l’informatique était le plus neutre entre le sexes.

Methodologie

Les résultats présentés ont été obtenus en interrogeant 1008 personnes. On leur a posé des questions sur leurs opinions et leurs attitudes à l'égard de la situation des hommes et des femmes au travail. Il s'agissait notamment de questions de type oui/non, de questions basées sur des échelles relatives aux niveaux d'accord avec une déclaration, de questions permettant de sélectionner plusieurs options dans une liste de réponses potentielles et d'une question permettant des réponses ouvertes. Tous les répondants inclus dans l'étude ont passé une question de vérification de l'attention.

Limitations

Les données que nous présentons reposent sur les déclarations des répondants. Chaque personne ayant répondu à notre enquête a lu et répondu à chaque question sans aucune administration ou interférence de la recherche. Nous reconnaissons qu'il existe de nombreux problèmes potentiels avec les données autodéclarées, comme la mémoire sélective, le télescopage, l'attribution ou l'exagération.

Sources

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Timothé Ameline
Timothé Ameline est un rédacteur mettant au service de Zety son expertise en recherche d'emploi et en création de CV. Ses conseils ont été cités dans MSN, Le Figaro ou encore Les Échos. L'objectif de Timothé est de fournir des astuces de premier ordre à tous les demandeurs d'emploi en quête de leur prochain emploi. Ses guides vous aideront à rédiger des CV et lettres de motivation d'exception. Tous ses articles ont été édités et publiés en accord avec la politique éditoriale de Zety.
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