Top des excuses pour ne pas aller travailler en 2024
Créez votre CV maintenantVous souvenez-vous encore de la bonne vieille excuse « mon chien a mangé mon devoir » ?
Bon, maintenant c’est plutôt : « mon chien a mangé le devoir de mon gamin et je dois l’emmener chez le vétérinaire » (le chien, pas le gamin).
De temps en temps, on a tous besoin d’un bon prétexte pour louper le travail. Mais y fait-on vraiment recours ? Ne serait-il pas plus facile (et moins stressant) de simplement dire la vérité ?
Nous avons sondé plus de 1 000 personnes pour en trouver la réponse. Dans cet article, nous allons traiter les questions suivantes :
- Quels sont les mensonges les plus communs pour pouvoir s’absenter du travail ?
- Nos mensonges sont-ils démasqués ou non ?
- Regrettons-nous d’avoir menti ?
- POURQUOI mentons-nous en premier lieu ?
Commençons par les excuses les plus communes que l’on invente pour ne pas aller au bureau.
Top 10 des mensonges pour ne pas aller travailler
Les excuses les plus communes pour ne pas aller travailler sont liées à la santé, à la situation familiale et aux problèmes personnels des employés. 9 sur 10 personnes avouent avoir menti pour ne pas aller au bureau, et ça leur est arrivé plus d’une fois !
- Je ne me sens pas bien : 84 % des sondés ont utilisé cette excuse faussement au moins une fois pour justifier leur absence au travail.
- Urgence familiale : 65 %
- J’ai un problème personnel : 60 %
- J’ai un rendez-vous chez le médecin / chez le dentiste : 60 %
- Ma voiture est en panne : 48 %
- J’ai contracté une maladie contagieuse (conjonctivite, angine) : 39 %
- Mes enfants sont tombés malades : 32 %
- Je dois récupérer mes enfants : 32 %
- Un de mes proches est décédé : 31 %
- Je dois rester à la maison parce que j’attends un électricien / plombier / livreur : 29 %
Étonnamment, seuls 4 % des sondés n’ont jamais inventé une excuse pour ne pas aller au travail !
En moyenne, une personne a utilisé 7 excuses différentes pour sécher le boulot à de différentes occasions.
Voilà, tout ce qui reste de notre foi en la sincérité humaine vient de disparaître. Nous sommes tous des menteurs pathologiques, avouons-le.
Quelques petits conseils ?
Les problèmes avec la santé constituent en général l’excuse type parmi les personnes souhaitant éviter de travailler. Cela ne vient avec aucune surprise. En effet, votre santé et celle de votre famille sont un sujet sérieux. Si sérieux qu’une personne raisonnable ne devrait PAS mentir à ce propos. De plus :
- C’est tout à fait normal qu’il nous arrive de temps en temps de tomber malade.
- Les patrons et les collègues sont très peu nombreux à nous poser des questions indiscrètes sur notre état de santé.
- Personne ne veut être infecté, donc tout le monde vous est en fait reconnaissant de ne pas venir au bureau.
Mais arrêtez-vous là, car cela devient vraiment ironique. Nous avons demandé aux participants de notre étude s’ils sont jamais venus au bureau en se sentant mal.
91 % l’ont fait.
Oui, vous avez bien lu. On ment sur notre état de santé pour ne pas venir au travail quand on a la flemme, et on va au travail malade si on veut travailler.
Il y a quelque temps, nous avons mené une étude sur les choses les plus agaçantes au travail. Nous vous laissons deviner quelle était la situation que les sondés ont trouvée comme la pire de toutes.
Les collègues venant au travail malades.
- 87 % des participants ont trouvé cela énervant.
- 52 % pensent que cela arrive souvent ou très souvent.
C’est à vous de faire le lien.
Avant de continuer… Faisons une petite pause pour apprécier l’excuse la plus grave et la plus dégoûtante de tous les temps (et qui est cependant entrée sur la liste des excuses les plus communes !).
Tuer ses proches.
Oui, 31 % des sondés ont admis avoir menti sur la mort d’un proche seulement pour ne pas aller au bureau.
Comment les employés annoncent-ils leurs excuses frauduleuses ?
Nous avons également demandé aux sondés de nous parler de la façon la plus commune d’annoncer leur fausse excuse au supérieur. Il s’avère que les participants de notre étude préfèrent le faire à l’oral, plutôt qu’à l’écrit !
- 41 % appellent leur supérieur par téléphone.
- 24 % annoncent leur excuse en face à face.
- 17 % utilisent le courrier électronique pour le faire.
- 16 % envoient un SMS.
Peut-être que nous aimons avoir recours à nos talents d’acteur et d’actrice pour améliorer notre jeu ?
Et quid des possibles différences de mœurs entre les générations et les sexes ?
Hommes VS femmes, jeunes VS vieux
Il semble qu’il est possible d’atteindre l’égalité des sexes dans certains domaines de la vie. Le mensonge est l’un d’eux. Nous avons mentionné à nos participants 28 excuses hypothétiques pour louper le travail et il n’y avait presque aucune différence quant à la fréquence avec laquelle les hommes et les femmes ont déclaré les avoir utilisées. Nous n’avons trouvé que 4 exceptions.
3 excuses que les femmes utilisent plus souvent que les hommes
- « Je souffre de douleurs mensuelles », une excuse assez évidente, n’est-ce pas ? 21 % des femmes l’ont utilisée contre, attendez la suite, 7 % des hommes.
- « Mes enfants sont tombés malades » : 41 % des femmes contre 31 % des hommes.
- « J’ai contracté une maladie contagieuse » : 41 % des femmes contre 35 % des hommes.
Le prétexte que les hommes utilisent plus que les femmes
Oui, voilà. « Un de mes proches est décédé » : 35 % des hommes ont utilisé ce mensonge au travail (contre 29 % des femmes).
En ce qui concerne les différences générationnelles, les générations plus jeunes (la génération Z et les millénariaux) sont en général plus susceptibles d’utiliser les excuses hypothétiques que la génération X et les baby boomers. Les deux seuls prétextes auxquels les personnes plus âgées recourent plus souvent sont les suivants :
- Mes enfants sont tombés malades.
- Je dois rester à la maison parce que j’attends un électricien / plombier / livreur.
Quand votre nez s’allonge. Est-il facile de repérer un menteur ?
En d’autres termes : vaut-il la peine de mentir pour ne pas aller au travail ?
En fait, oui ! 91 % des personnes qui ont inventé des excuses pour ne pas travailler n’ont jamais été prises en flagrant délit de mensonge. Laissant de côté de légères différences entre les générations et les sexes (les personnes plus âgées et les femmes sont plus susceptibles de s’en tirer à bon compte), nous pouvons dire avec certitude que les employés ont maîtrisé l’art du mensonge !
On a menti. Cela a bien marché. Et maintenant... ?
Est-on simplement content(e) d’avoir inventé un prétexte efficace ? Ressent-on peut-être des remords de conscience ? Selon notre étude, les employés sont plutôt à l’aise avec le mensonge. Seuls 27 % des sondés ayant menti pour ne pas aller au travail ont regretté de l’avoir fait. Parmi ceux qui ont été pris à mentir, sans surprise, 70 % se sont repentis d’avoir inventé une excuse frauduleuse.
Malgré le fait que les employés ne sont pas opposés à l’idée de mentir pour ne pas aller au bureau, la majorité des sondés (59 %) ont déclaré qu’ils ne le feraient pas à nouveau.
Curieusement, plus on est âgé, moins on est susceptible de mentir seulement en raison de la flemme :
- 56 % des représentants de la génération Z ont affirmé qu’ils mentiraient à l’avenir pour ne pas devoir aller au bureau, contre...
- 46 % des millénariaux,
- 37 % des représentants de la génération X,
- et 27 % des baby boomers.
Mais pourquoi mentir en premier lieu ?
Nous sommes peut-être trop prompts à formuler des jugements. Assurément, il existe des raisons suffisamment pertinentes pour pousser les employés vers le mensonge.
Dans notre sondage, nous avons inclus des questions ouvertes dans lesquelles nous avons demandé aux sondés leurs motifs pour ne pas dire la vérité à leurs supérieurs.
La majorité des réponses tombent dans une des trois catégories suivantes.
Problèmes de nature mentale et émotionnelle
- J’étais vraiment trop blessé pour travailler.
- Je ne passais pas un bon moment et je voulais simplement rester à la maison pour pleurer devant une bouteille de vin.
- J’avais besoin d’un jour de repos mental pour prendre soin de moi-même.
Mauvaise situation au bureau
- La pression au bureau était insupportable.
- Je savais que mon patron serait de mauvaise humeur.
- J’avais besoin d’un jour libre pour récupérer d’un stress intense.
- Je travaillais 60-70 heures par semaine. Je n’ai pas eu l’impression de louper le travail. J’ai juste fait à ce que j’avais le droit de faire.
- Je ne pouvais pas supporter mon patron et toutes les autres personnes là-bas.
Raisons aléatoires
- J’avais la gueule de bois.
- J’avais trop de choses à faire ce jour-là.
- Je n'avais tout simplement pas envie d'être là. C’était vendredi, j’avais fait mon boulot et j’étais prêt à commencer le weekend.
Finalement, une raison particulière pour ne pas aller travailler a été mentionnée très souvent… Un entretien d’embauche dans une autre entreprise. Avouons-le, il n'y a pas beaucoup de supérieurs qui seraient d'un grand soutien dans cette situation.
Renversement de la situation : les raisons légitimes pour ne pas aller au bureau qui n’ont convaincu personne
Avez-vous jamais entendu parler du Garçon qui criait au loup ? C’est une célèbre fable d’Ésope. Elle raconte l’histoire d’un jeune berger ennuyeux qui fait une farce, celle de dire qu’un loup est en train de dévorer son troupeau. Au moment où les villageois se précipitent pour le secourir, ils trouvent le garçon riant comme un fou. Le garçon répète la blague à plusieurs reprises et finalement, quand un vrai loup vient pour l’attaquer, personne ne fait attention à ses cris… Donc le loup dévore le garçon.
La morale de cette histoire est simple. Quand les menteurs disent la vérité, personne ne leur fait confiance. Et cela trouve application dans notre étude.
Nous avons demandé aux sondés une question ouverte de plus :
Vous est-il déjà arrivé que vos collègues ne vous ont pas cru quand vous ne pouviez pas venir travailler ou deviez partir plus tôt du travail pour une raison légitime ? Si oui, quelle était cette excuse ?
Voilà quelques réponses intéressantes que nous avons reçues :
- Mon lapin a dû être stérilisé.
- Mon cheval est mort.
- Un jour (ça fait déjà des années), j’ai dû m’absenter du travail, car mon voisin avait été attaqué par sa petite amie, presque à mort, et la police a fait boucler tout l’appartement. Ils traitaient l’affaire comme une enquête criminelle. Cet homme a finalement survécu après avoir passé plusieurs jours à l’hôpital. Je doute vraiment que mon supérieur ait trouvé cette explication légitime, mais elle l’était.
- Mon chien a mangé ma prothèse auditive.
- J’ai eu cinq décès consécutifs dans ma famille au cours de deux ans et je pense que les gens étaient sceptiques à ce propos. J'aurais aimé avoir inventé tout ça.
Nous sommes vraiment désolés.
(En ce qui concerne le chien… C’est peut-être peu délicat, mais nous ne sommes pas non plus convaincus par cette excuse).
À ce moment, nous aimerions vous faire une leçon de morale et vous dire que le mensonge ne paie pas et que le lieu de travail devrait être créé autour des règles de transparence et de confiance mutuelle. Malheureusement, nous n’avons pas le temps. Nous avons un rendez-vous chez le dentiste dans une demi-heure.
Mais vous, n’hésitez pas à laisser un commentaire et à partager vos avis à propos de cette enquête ! Soyez honnête : avez-vous jamais menti pour louper le travail ? Avez-vous été pris(e) en train de mentir ? Lançons la discussion !
Méthodologie et limites de l’enquête
Pour réaliser cette étude, nous avons sondé 1 034 personnes via Amazon Mechanical Turk. 60 % des participants étaient des femmes, 40 % des hommes. 11 % avaient 24 ans ou moins, 40 % entre 25 et 38 ans, 31 % entre 39 et 58 ans et 18 % avaient 59 ans ou plus.
Le questionnaire d’auto-évaluation portait sur le sujet des excuses frauduleuses pour ne pas aller travailler ou pour sortir du bureau plus tôt que d’habitude. Les sondés ont répondu à 28 questions fermées pour déterminer s’ils ont utilisé ou non une excuse particulière pour justifier leur absence, en plus de deux questions ouvertes.
Certaines questions et réponses ont pu être reformulées afin d’assurer leur clarté et de faciliter leur compréhension par les lecteurs. Dans certains cas, la somme des pourcentages peut ne pas être égale à 100. Cela est dû soit à l’arrondissement, soit au fait que les réponses “Ne sait pas” ou “Ne se prononce pas” n’ont pas été présentées.
Comme les expériences sont subjectives, nous comprenons que certaines réponses peuvent être affectées par les biais de la récence, l’attribution, l’exagération, l’auto-sélection ou la non-réponse.
Étant donné la composition par sexe et par âge de notre échantillon de 1 034 personnes, l'étude peut être généralisée à l'ensemble de la population.
Déclaration d’utilisation équitable
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