Quitter un boulot : du licenciement à la démission [enquête]
Créez votre CV maintenantQue ce soit dans la vie privée ou professionnelle, les ruptures ne sont jamais faciles.
Un dilemme sans fin, des nuits blanches et des longs moments à attendre la meilleure opportunité pour sauver son futur professionnel. Rester ou partir, attendre un signe, changer d’avis des milliers de fois.
Parfois, c’est vous qui finalement prenez la décision de vous faire la malle. D’autres fois, la décision est prise pour vous.
Il y a une foule de facteurs à prendre en compte lorsque l’on quitte un emploi. D’un côté, un salaire médiocre. De l’autre, des collègues formidables. Rester pour l’abonnement gratuit à la salle de sport ou partir pour de meilleures opportunités professionnelles ?
Vous vous sentez concerné ? Vous n’êtes pas le ou la seul(e). Le marché du travail d’aujourd’hui évolue très rapidement. Les licenciements, les démissions et les pertes d’emploi sont des événements quotidiens pour des millions de personnes.
Jetons un coup d’œil à quelques données récentes recueillies par le DARES ces dernières années :
- Fin 2021 et début 2022, le nombre de démissions en France a atteint un chiffre historiquement haut : 520 000 démissions par trimestre. Au premier trimestre 2023, ce chiffre reste vertigineux avec 496 000 démissions de CDI.
- Toujours au premier trimestre 2023, on compte 262 600 personnes licenciées en France.
- Au premier trimestre 2022, 123 000 salariés ont été licenciés pour faute grave ou lourde comme par exemple un abandon de poste. Le reste ont perdu leur emploi pour des raisons économiques.
Les chiffres sont là : fini le temps où les employés passaient leur vie dans la même entreprise. Dans le marché du travail actuel, démissionner ou se faire licencier est une expérience de plus en plus courante.
Mais tout n’est pas si sombre : si être sans emploi n’est certainement pas chose facile, quitter son boulot actuel peut parfois être une aubaine pour la suite de sa vie professionnelle.
C’est pourquoi à Zety nous avons interrogé 1000 employés afin de leur demander leur opinion sur les thèmes suivants :
- Leur expérience personnelle sur la cessation d’emploi,
- Ce qu’ils ont ressenti en quittant leur boulot,
- Ce qu’ils ont ressenti lorsqu’ils se sont fait virés,
- Démissionner ou se faire licencier : quel est le meilleur scénario,
- Les peurs liées à la perte d’emploi,
- Les raisons pour quitter un emploi ou se faire virer,
Ce que nous avons découvert :
- 9 participants sur 10 ont quitté un boulot au cours de leur vie. 62 % en sont fiers.
- 73 % quitteraient leur emploi s’ils n’avaient aucune chance d’évoluer dans leur boite.
- 54 % affirment que se faire licencier les effraie plus que la mort.
- 64 % pensent qu’un licenciement leur donnerait l’impression d’être inutiles.
- 75 % ont honte d’avoir été licenciés. 1 personne sur 3 l’a même caché à sa famille.
- 64 % affirment qu’à long terme, le licenciement s’est avéré bénéfique pour leur carrière.
- Arriver au travail en état d’ébriété, manquer de professionnalisme et ne pas savoir travailler en équipe sont considérés comme les principales raisons de licencier un employé.
Mais ne partez pas tout de suite. Poursuivez votre lecture pour découvrir ce que notre étude a révélé d’autre sur le licenciement et la démission.
Expérience des employés par rapport à la perte d’emploi
Pour commencer, nous avons demandé aux répondants comment ils avaient quitté leur dernier emploi.
- 57 % des participants ont démissionné de leur dernier emploi, 26 % ont été licenciés.
En ce qui concerne les démissions, il existe des disparités entre différents groupes démographiques. Voyons cela de plus près :
- Sexe : 61 % des femmes ont déjà démissionné, contre 52 % des hommes.
- Âge : 25 ans ou moins - 60 % des répondants ont déjà démissionné, contre 26 à 40 ans - 52 %.
- Secteur d’activité : éducation - 61 % de démissionnaires contre 52 % pour l’industrie manufacturière
- Expérience professionnelle : 11 ans et plus - 66 % démissionnent contre 3-5 ans - 53 %.
- Taille de l’entreprise : 501 employés et plus - 64 % démissionnent contre entreprises de 51-200 employés - 54 %.
- Affiliation politique : gauche : 64 % démissionnent contre 50 % pour les gens de droite.
- Revenu : bas - 61 % démissionnent contre 49 % pour les personnes au revenu élevé.
En revanche, une seule différence notable dans les expériences de licenciement peut être observée dans les réponses données par les différentes tranches d’âge :
- Âge : chez les 26 - 40 ans, 33 % ont déjà été licenciés alors que chez les moins de 25 seulement 16 %.
La génération Z semble être le perturbateur du marché du travail lorsqu’il s’agit de quitter son emploi. Nous y reviendrons dans une prochaine section de l’article. Pour l’instant, passons à autre chose.
Près de 6 participants sur 10 (58 %) ont déclaré avoir été au chômage pendant plus de 6 mois à un moment donné de leur carrière. Ici encore il convient de noter les disparités entre les différents groupes démographiques :
- Secteur d’activité : santé - 69 % contre commerce et finance - 54 %
- Type de travail : manufacturier - 66 % contre tertiaire - 57 %
- Taille de l’entreprise : entreprise de1 à 50 personnes - 71 % contre entreprises de plus de 501 personnes - 52 %
- Affiliation politique : gauche - 59 % contre droite - 52 %
- Revenu : salaire bas - 64 % contre salaire élevé - 55 %
Il semble que les grandes entreprises offrent des emplois plus stables et un plus grand nombre d’opportunités professionnelles. De ce point de vue, ces dernières ne sont pas aussi mauvaises qu’on le dit.
Concentrons-nous à présent sur les statistiques relatives à l’expérience directe de la démission et du licenciement. Nous avons demandé aux participants d’indiquer combien de fois ils avaient quitté leur emploi ou avaient été licenciés.
Au cours de votre vie professionnelle, combien de fois avez-vous quitté votre emploi ?
- Jamais - 7 %
- 1 à 2 fois - 47 %
- 3 à 4 fois - 33 %
- 5 fois ou plus - 13 %
[affaires et finances - 21% contre secteur médical - 7 %]
Au cours de votre vie professionnelle, combien de fois avez-vous été licencié ?
- Jamais - 24 %
- 1 à 2 fois - 37 %
- 3 - 4 fois - 26 %
- Plus de cinq fois - 13 %
[industrie manufacturière - 23 %, commerce et finance - 22 %, éducation - 8 %]
Les employés du secteur des affaires et de la finance remportent le titre de ceux qui changent le plus souvent d’emploi. Il est temps de passer aux découvertes concernant les démissions.
Quitter un emploi : chiffres et émotions
La démission gagne du terrain sur le marché du travail. Notre étude le confirme.
Avec la sensibilisation croissante à la santé mentale, de plus en plus de personnes modifient leurs priorités et recherchent un équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Ils recherchent de nouvelles opportunités professionnelles, ce qui entraîne des démissions.
Par ailleurs, les nouvelles générations apportent de nouvelles règles sur le marché du travail. Les membres de la génération Z sont courageux, exigeants et veulent travailler pour une cause supérieure. Ils accordent une grande importance à un travail basé sur la passion et à un bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Les employés de la génération Z apprécient la flexibilité, la croissance et les opportunités de promotion.
Une étude menée par Paychex sur la conciliation de plusieurs emplois a révélé que si 40 % de l’ensemble des travailleurs ont actuellement plusieurs emplois, ce chiffre atteint près de la moitié des membres de la génération Z. 47 % d’entre eux cumulent trois emplois ou plus.
Nous y voilà. Il est beaucoup plus facile de quitter un emploi si vous en avez un autre dans votre manche. Pour les membres de la génération Z, les emplois vont et viennent, mais leur carrière est là pour rester.
Passons aux émotions liées à la démission.
À la question « Comment vous êtes-vous senti en quittant votre emploi ? », les participants ont répondu comme suit :
- Heureux - 48 %
[travail à distance - 62 %, industrie manufacturière - 56 %, entreprise de 1 à 50 employés - 55 %].
- Déprimés - 23 %
[affaires et finances - 31 % ; 1-2 ans d’expérience professionnelle - 30 %]
- Neutre - 29 %
Par ailleurs, 62 % des personnes interrogées ont déclaré que le fait d’avoir quitté leur emploi les avait rendues fières.
Prendre le contrôle de sa carrière peut donc être source de bien-être.
Voici d’autres résultats de recherche qui méritent d’être mentionnés :
- 75 % des participants à l’enquête ont annoncé à leur famille et à leurs amis qu’ils avaient quitté leur emploi. Les employés du secteur des affaires et de la finance se sont toutefois montrés un peu moins ouverts. 67 % d’entre eux ont informé leur famille et leurs amis de leur démission.
- Dans le même temps, 68 % des personnes interrogées ont déclaré qu’elles pouvaient s’identifier à des personnes qui cachaient le fait qu’elles avaient quitté leur emploi.
- Étonnamment, 62 % ont déclaré qu’ils retourneraient travailler pour l’employeur qu’ils ont quitté.
Nous avons également demandé aux participants si le fait d’avoir démissionné s’était avéré bénéfique pour leur carrière. Ils sont 67 % à être d’accord, 24 % à ne pas être d’accord et 9 % à ne pas être sûrs.
Mais qu’en est-il lorsque la chaussure est sur l’autre pied ? Comment les gens se sentent-ils lorsqu’on leur montre la porte ? C’est ce que nous avons exploré ensuite.
Qu’est-ce que ça fait de perdre son emploi ? Statistiques sur le licenciement
Réfléchissons à ce que l’on ressent lorsqu’on perd son emploi.
Il est surprenant de constater que 51 % des personnes interrogées se sont senties heureuses après une perte d’emploi. 27 % étaient déprimés, tandis que 22 % restaient neutres. Les travailleurs du secteur de la santé sont ceux qui ont le plus souffert d’un licenciement. 37 % d’entre eux s’en sont sentis déprimés.
Malheureusement, la joie n’est pas la seule émotion ressentie par les participants lorsqu’ils perdent leur emploi.
- 75 % des participants à l’enquête ont admis avoir eu honte de se faire licencier. 1 personne sur 3 a caché à sa famille qu’elle avait perdu son emploi.
- Pour les travailleurs du secteur des affaires et de la finance, la perte d’un emploi a été encore plus difficile à vivre que pour les répondants employés dans d’autres secteurs. Pas moins de 84 % d’entre eux ont déclaré avoir eu honte de se faire licencier. En outre, près de la moitié d’entre eux n’en avaient pas parlé à leur famille (44 %) ni à leurs amis (48 %).
- Les personnes interrogées aux salaires élevés ont davantage tendance à taire la perte de leur emploi que celles qui gagnent moins - 43 % contre 21 %, respectivement.
Sur une note positive, 64 % des participants estiment que ce licenciement a été bénéfique pour leur carrière.
Tout est bien qui finit bien. Mais qu’est-ce qui est préférable, le licenciement ou la démission ?
Démissionner ou être viré(e) ?
C’est l’heure de la grande question : démissionner ou être licencié ?
51 % des personnes interrogées considèrent que la démission est la meilleure façon de mettre fin à un emploi. 31 % préfèrent se faire licencier, tandis que 18 % les considèrent égaux.
Ce n’est pas une surprise. Nous connaissons tous la règle universelle de toute rupture : « Ce n’est pas toi, c’est moi. »
Nous avons également demandé aux personnes interrogées quelle forme de fin d’emploi était la plus courante. 47 % ont choisi la démission et 22 % le licenciement. Par ailleurs, 31 % des personnes interrogées considèrent que ces deux options sont tout aussi courantes. C’est en effet ce que confirment les chiffres du DARES présentés plus haut.
Passons maintenant aux émotions liées à la perte d’emploi.
Peur d’être viré et autres angoisses liées à la perte d’un emploi
Perte d’emploi. La plus grande peur de toutes les peurs. Voyons quelles émotions suscite un licenciement.
- Près de 6 salariés sur 10 (58 %) ont avoué avoir peur d’être licenciés.
- Les employés du secteur de l’éducation (80 %) et les ouvriers (73 %) sont ceux qui ont le plus peur de perdre leur emploi, tous groupes démographiques confondus. Au contraire, les employés du secteur des affaires et de la finance (48 %) sont ceux qui ont le moins peur d’être licenciés.
En creusant un peu plus...
- 65 % des personnes interrogées ont admis que leur peur de perdre leur emploi était plus grande que leur peur d’être malade ou en mauvaise santé.
Mieux vaut être mort que chômeur ? Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il y a de quoi s’inquiéter.
Il est intéressant de noter que les participants ayant une expérience professionnelle de plus de 11 ans ont tendance à être plus résistants à la peur de la perte d’emploi que les autres. En effet, 42 % d’entre eux ont déclaré que le fait d’être licencié ne les effrayait pas plus que la mort. Plus on travaille longtemps, moins on s’en soucie ? Ou peut-être la règle du « plus vieux, plus sage » s’applique-t-elle ?
Quelles sont les émotions associées à la perte d’un emploi ? Nous avons demandé aux personnes interrogées ce qu’elles ressentiraient en cas de licenciement.
- 64 % d’entre eux pensent que la perte d’un emploi leur donnerait un sentiment d’inutilité, 62 % seuls et 60 % stupides.
C’est triste. Comme si notre valeur dépendait de notre boulot !
Raisons derrière une démission ou un licenciement
Il est temps de se pencher sur les raisons qui poussent à quitter un emploi. Qu’est-ce qui nous pousse à démissionner ? Attendons-nous la goutte d’eau qui fait déborder le vase ? La démission est-elle une décision prise sur un coup de tête ? Ou est-ce le résultat d’une réflexion de plusieurs mois ? Voyons cela de plus près.
Nous avons demandé aux participants de nous faire part de ce qui les pousserait à quitter leur emploi.
Je quitterais mon emploi si... [% de plutôt d’accord / tout à fait d’accord]
- Mes revenus étaient faibles - 78 %
- Je recevais une meilleure offre d’emploi - 77 %
[secteur de la santé - 86 %]
- Je n’avais aucune chance d’évolution - 73 %
- L’atmosphère de mon lieu de travail était négative - 71 %
- Mon travail était dénué de sens - 70 %
[secteur de la santé - 78 %]
- Mes valeurs personnelles étaient en conflit avec les valeurs de l’employeur - 70 %
- Les tâches de mon travail étaient ennuyeuses - 63 %
[6-10 ans d’expérience professionnelle - 74 % ; titulaires d’un master - 74 %]
- J’avais commencé à sortir avec un collègue de travail - 60 %
[industrie manufacturière - 73 %]
- J’avais commencé à sortir avec mon manager - 58 %
[secteur de l’éducation - 71 %]
- Je devais travailler au contact avec les clients - 57 %
[secteur de l’éducation - 72 %]
Des salaires peu élevés, des offres d’emploi plus intéressantes ailleurs et le manque de possibilités d’évolution de carrière figurent sur le podium. Les employeurs feraient bien de s’en rappeler. Le meilleur investissement reste toujours dans le potentiel humain.
Nous avons également donné aux répondants la possibilité d’évoquer d’autres raisons pour lesquelles ils quitteraient leur emploi. Ils ont cité :
- Vouloir changer de carrière et/ou changer de secteur d’activité
- Perte d’intérêt pour un travail, sentiment d’ennui
- Stress, pression au travail
- Surcharge de travail
- Problèmes de santé (physique et mentale)
- Dépression
- Manque de respect
- Malaise au travail
- Conflit avec un responsable
- Discrimination dans l’entreprise
- Environnement dangereux
- Harcèlement et absence de soutien
- Baisse de salaire et autres problèmes salariaux
- Restructuration de l’entreprise
- Ralentissement de l’activité de l’entreprise
- Déménagement
Il est temps de changer de perspective et de se concentrer sur ce qui se cache derrière le licenciement. Nous avons demandé aux participants ce qu’ils considéraient comme de bonnes raisons de licencier quelqu’un.
Si j’étais employeur, je licencierais un employé qui... [% de plutôt d’accord/tout à fait d’accord]
- s’était présenté au travail en état d’ébriété plus d’une fois - 74 %
[plus de 11 ans d’expérience professionnelle - 87 %]
- n’était pas professionnel - 73 %
- ne travaillait pas bien en équipe - 71 %
[industrie manufacturière - 82% ; titulaires d’un master - 79 %]
- était souvent en retard au travail - 71 %
[11 ans et plus d’expérience professionnelle - 87 %; industrie manufacturière - 81 % ; titulaires d’un master - 81 %]
- n’apprenait pas de ses erreurs - 71 %
- ne prenait pas responsabilité - 69 %
- utilisait les ressources de l’entreprise à des fins personnelles de manière excessive - 69 %.
- ne s’alignait pas à la culture de l’entreprise 67 %
- sortait avec un collègue - 61 %
[secteur de la santé - 74 %]
Le professionnalisme, la capacité à travailler en équipe, la rapidité et la capacité à apprendre de ses erreurs sont des qualités souhaitables dans différentes carrières et dans divers secteurs d’activité. En même temps, les participants à l’étude ont unanimement reconnu que l’ivresse et le travail ne font pas bon ménage. La sobriété est plus sûre. Tant sur la route que sur le marché du travail.
Lorsqu’on leur a demandé de citer d’autres raisons de se faire licencier, les personnes interrogées ont déclaré :
- Mauvais résultats professionnels continus sans amélioration suffisante
- Problèmes d’absentéisme
- Mentir sur un CV
- Mauvaise attitude
- Paresse
- Utilisation excessive du téléphone portable à des fins personnelles
- Création d’un environnement de travail hostile
- Insubordination
- Détérioration délibérée des biens de l’entreprise
- Comportement immoral
- Comportement criminel
Vous pouvez donc minimiser vos risques de licenciement en étant honnête, en agissant de manière éthique et en restant productif. Bref, évitez d’utiliser la tromperie pour gravir les échelons. C’est aussi simple que cela.
Que vous soyez licencié ou que vous démissionnez, n’oubliez pas que chaque fin n’est qu’un nouveau départ. Trouvez le courage de vous démener pour un meilleur avenir professionnel. Comme la satisfaction au travail va de pair avec le bien-être général, l’emploi va bien au-delà du simple fait de joindre les deux bouts.
Nous espérons que vos efforts seront récompensés.
Méthodologie
Les résultats présentés ont été obtenus en interrogeant 990 personnes. On leur a posé des questions sur leurs opinions et leurs attitudes à l’égard des différents jours de la semaine de travail, leur motivation et productivité. Il s’agissait notamment de questions de type oui/non, de questions basées sur des échelles relatives aux niveaux d’accord avec une déclaration, de questions permettant de sélectionner plusieurs options dans une liste de réponses potentielles et d’une question permettant des réponses ouvertes. Tous les répondants inclus dans l’étude ont passé une question de vérification de l’attention.
Limitations
Les données que nous présentons reposent sur les déclarations des répondants. Chaque personne ayant répondu à notre enquête a lu et répondu à chaque question sans aucune administration ou interférence de la recherche. Nous reconnaissons qu’il existe de nombreux problèmes potentiels avec les données autodéclarées, comme la mémoire sélective, le télescopage, l’attribution ou l’exagération.
Sources
- Lagouge, A., « La France vit-elle une grande démission ? »
- Brembilla, L, « Combien de salariés abandonnent leur poste et que deviennent-ils ? »
- Dares, « Les démissions – 1er trimestre 2023»
- Dares, « Les licenciements – 1er trimestre 2023 »
- Royle, O. R., « Gen Zers Are Now ‘Polyworking’ Because Holding Down Just One Job Doesn’t Pay Enough Or Give Them The Flexibility They Want »
Le processus éditorial de Zety
Cet article a été revu par notre équipe afin de s’assurer qu’il respecte la politique éditoriale de Zety. Nous nous engageons à partager notre expertise et à vous donner des conseils de carrière fiables et adaptés à vos besoins. C’est grâce à un contenu de grande qualité que notre site attire chaque année plus de 5 millions de lecteurs. Mais nous ne nous arrêtons pas là. Notre équipe mène des études originales pour mieux comprendre le marché de l’emploi, et nous sommes fiers d’être cités par de grandes universités et des médias en France et à l’étranger.