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La vérité sur les lundis [étude sur la semaine au travail]

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verite sur les lundis

Des problèmes universels :

Cinq jours de travail pour seulement deux jours de repos. 

Le passage du lundi au vendredi ressenti comme une éternité, alors que le weekend ne semble durer que quelques heures. 

L’horrible sentiment, au lever du jour le dimanche, que le weekend est déjà sur sa fin. 

Tous les jours, on essaye tant bien que mal de survivre jusqu’au vendredi, cherchant ici et là des petits bouts de motivation et de productivité pour pouvoir tout boucler.

Dans le monde occidental, malgré la hausse croissante de la productivité des employés depuis les années 50, celle-ci reste basse et même en déclin ces dernières années.

En effet : 

  • Selon l’Economic Policy Institute, la productivité des employés s’est accrue de 80 % entre 1973 et 2011.
  • Cependant, lorsque la décennie de 2010 est prise en compte, ce taux de croissance est ralenti : celui-ci n’est que de 64 % entre 1979 et 2021.

Ces dernières années, cette croissance de la productivité s’est même inversée : 

  • Selon le DARES, la productivité des employés en France en 2022 reste nettement inférieure à la tendance observée au début des années 2010.

Quelle est la cause de ce phénomène ? Le phénomène de l’alternance ? Ou une remise en cause de la semaine de travail classique ?

Nous avons interrogé plus de 1000 employés afin de leur demander leur opinion sur l’influence des jours de la semaine sur leur productivité et motivation.

Voici les questions qui leur ont été posées : 

Tous les jours de la semaine se valent-ils ?

Il y a quelques décennies Cloclo nous vantait les mérites d’un « lundi au soleil », et il y a encore quelques mois la Grande Sophie nous avait promis qu’on « verra ça vendredi ». 

Les artistes ont beaucoup à dire sur les jours de la semaine. Mais quant est-il de nos interrogés ? Examinons ça tout de suite. 

Tous les jours de la semaine se valent-ils

Pas de doute, tous les jours de la semaine ne provoquent pas les mêmes émotions.

Tout le monde s’accorde à dire que les vendredis sont le meilleur jour de la semaine.

Pour ce qui est du pire… 41 % des interrogés déclarent détester les lundis par-dessus tout. Pourquoi ? 80 % de nos répondants déclarent que les lundis sont le jour de la semaine le plus stressant.

Pas vraiment une surprise. Mais quelques différences démographiques sont néanmoins à noter :

  • Ce sont les moins de 25 ans, à 56 %, qui détestent le plus les lundis. Les actifs âgés de 25 à 40 ans (45 %) et les plus de 41 ans (34 %) les tolèrent un peu plus.
  • Les lundis sont aussi les plus détestés par les actifs les mieux et moins rémunérés, alors que ceux qui touchent un salaire moyen ne sont que 32 % à détester les lundis.

Et ce n’est pas que nos interrogés qui ont une dent contre les lundis. 

En 2022, le fameux Guinness World Records a officiellement déclaré le lundi comme le pire jour de la semaine. Ils ont basé leur opinion sur l’avis de millions de personnes à travers le monde.

Mais qu’est-ce qui peut bien rendre les lundis aussi peu attrayants ? Est-ce simplement parce que le weekend est terminé et qu’il faut relancer la machine du métro-boulot-dodo ? Est-ce l’idée que 5 jours de travail intensif se dressent devant nous ?

En anglais, l’appréhension du lundi a un nom : Monday Syndrome / Sunday Scaries. En voici une définition : 

« Le syndrome du lundi fait référence aux émotions négatives que certaines personnes ressentent à la fin du weekend et au début de la semaine. L’idée de devoir revenir à une routine de travail rend certaines personnes déprimées et stressées. »

Nous avons alors demandé à nos interrogés s’il leur arrivé de ressentir cette fameuse phobie du lundi : 

  • 54 % parfois,
  • 20 % rarement, 
  • 10 % souvent,
  • 8 % tous les dimanches,
  • 8 % jamais.

La majorité des actifs ont donc bien ressenti au moins quelques fois cette boule au ventre à l’arrivée d’une nouvelle semaine de travail. Mais ici encore, des différences démographiques se profilent : 

  • Les hommes n’ayant jamais ressenti la peur du lundi sont plus nombreux que les femmes : 14 % contre 3 %.
  • Le syndrome du lundi est plus fréquent chez les entrepreneurs (19 %), les actifs travaillant dans la finance (18 %) et les personnes touchant un salaire élevé.
  • Le syndrome du lundi est le plus fréquent chez la jeune génération. 98 % des moins de 25 ans disent ressentir la peur du lundi.

D’autres études confirment cette réalité : 52 % des Français déclarent avoir ressenti la peur du lundi. Ce chiffre est néanmoins moins élevé que chez nos voisins européens.

Examinons désormais les facteurs qui rendent les lundis si stressants : 

  • Un environnement de travail sous pression,
  • Une charge de travail importante,
  • Des heures sups’,
  • De la discrimination ou traitement inégal au travail,
  • Une charge physique considérable,
  • Avoir à travailler pour les 5 prochains jours,
  • Un trajet au travail long et fatiguant,
  • Une dissatisfaction général du travail,
  • Manque de soutien de la part du supérieur ou des collègues,
  • De mauvaises relations avec ses supérieurs ou ses collègues.

Il n’y a néanmoins pas que les lundis qui révèlent des conclusions intéressantes. Revenons pour quelques instants à notre classement des jours les plus détestés : 

  • Les mercredis sont le deuxième jour le plus détesté (20 %).
  • Les mardis le troisième (16 %).
  • Les vendredi remportent la quatrième place (13 %).
  • Les jeudis sont couronnés le jour le moins détesté (10 %).

Oui, les jeudis sont moins détestés que les vendredis. Bizarre ? Pas tant que ça. Voici notre théorie : le jeudi, les attentes se relâchent. Vous savez qu’il ne vous reste plus qu’un jour à tenir avant le weekend. Vous êtes concentré sur votre boulot sans pour autant avoir les yeux fixés sur l’horloge. Le vendredi, au contraire, vous comptez les heures, la flemme s’installe. Les vendredis sont tout simplement ennuyeux et épuisants mentalement.

Explorons enfin les différentes raisons qui poussent les interrogés à détester un jour en particulier : 

  • Ce jour-là a la charge de travail la plus importante,
  • Ce jour-là a plus de meetings que les autres,
  • Ce jour-là on se sent moins motivé ou productif,
  • Ce jour-là on doit avoir une discussion avec son supérieur.

Bref, certains jours de la semaine sont tout simplement plus propices à nous causer du souci. Sur ce sujet, nous avons demandé à nos interrogés de décrire ce qu’est une mauvaise journée au boulot.

Mauvaises journées au boulot 

Mauvaises journées au boulot

« J’ai eu une sale journée au boulot aujourd’hui…» 

Une phrase simple mais qui en dit long. Les mauvaises journées au boulot sont un peu comme une journée pluvieuse… sauf qu’il n’y a pas de prévisions le jour d’avant pour nous y préparer.

Le boulot parfait n’existe pas. Les mauvaises journées au boulot sont donc inévitables. À quelle fréquence se présentent-elles pour nos intérrogés ?

  • Une fois par semaine - 33 %
  • 2 à 3 jours par mois - 28 %
  • Plus d'un jour par semaine - 24 %
  • Tous les jours ou presque - 8 %
  • Environ une fois par mois - 6 %
  • Jamais ou presque jamais - 1 %

Ces chiffres, assez effrayants, nous montrent que 65 % des employés ont une mauvaise journée au boulot au moins une fois par semaine. Ça fait beaucoup.

Qui fait le plus souvent l’expérience de ces jours difficiles ? Parmi les répondants, ce sont les employés sans diplôme qui en font le plus souvent l’expérience (50 %) puis les entrepreneurs (45 %) et les personnes travaillant dans le domaine de l’éducation (45 %).

En général, les personnes qui ont au moins une mauvaise journée de travail par semaine sont plus susceptibles d’être affectées négativement par leur travail : peur du dimanche, manque de satisfaction professionnelle, problèmes psychologiques.

Bonne journée, mauvaise journée, et il est difficile de lutter contre cela. Mais quel est le jour de la semaine le plus susceptible de nous causer du tort ?

Voici les réponses : 

  • Mercredi - 30 %
  • Lundi - 25 %
  • Mardi - 24 %
  • Jeudi - 13 %
  • Vendredi - 8 %

Les raisons qui font que le mercredi est le jour où les choses tournent mal peuvent être différentes de celles qui font du lundi le jour le plus détesté de la semaine. Par exemple, alors que le lundi peut être difficile pour des raisons psychologiques, les mercredis sont difficiles à cause de facteurs liés à la charge de travail. 

50 % des personnes interrogées indiquent d’ailleurs que les facteurs liés directement au travail sont ceux qui contribuent le plus à une journée de travail ratée. Mais la vie privée a aussi une influence sur la qualité de nos journées. 42 % des personnes interrogées attribuent à des facteurs externes (personnels) une journée qui tourne au vinaigre. 8 % pensent quant à eux que c’est bien souvent un mélange de facteurs internes et externes.

Pour vous donner une vue d’ensemble, nous avons rassemblé d’autres facteurs contribuant à une mauvaise journée de travail. Les facteurs les plus souvent cités sont les suivants :

  • Une charge de travail élevée,
  • Des tâches et projets exigeants,
  • Des eures sups’,
  • Des dates butoires,
  • Des collègues négatifs,
  • Un manque de reconnaissance lorsqu’elle est méritée,
  • Des clients agaçants,
  • Un manque d’aide et de soutien de la part de son manager ou de ses collègues,
  • De la discrimination,
  • Un mauvais supérieur ou manager.

Savoir ce qui est susceptible de rendre nos journées au boulot mauvaises peut nous donner le pouvoir d’y faire face ou de les prévenir. 

Bien préparés, passons à la partie suivante de notre étude : l’influence des jours de la semaine sur notre productivité et notre motivation.

Productivité à travers la semaine

Productivité à travers la semaine

Plusieurs études suggèrent que le mardi est le jour le plus productif de la semaine, suivi de près par le lundi : 

Il y a quelques années, Accountemps a découvert que le lundi et le mardi sont les deux jours les plus productifs de la semaine. Plus précisément, 39 % des responsables des ressources humaines pensent que les employés sont le plus productifs le mardi, tandis que 24 % d’entre eux estiment que la productivité atteint son maximum le lundi.

Voilà ce que pensent les RH. Les employés sont-ils du même avis ?

Pas vraiment.

Bien que le mercredi soit considéré comme le plus susceptible de nous causer du tort, c’est aussi le jour le plus productif. 33 % des personnes interrogées estiment que c’est le jour où elles parviennent à accomplir le plus de tâches.

C’est d’autant plus vrai si le mercredi est difficile en raison d’une charge de travail importante ou d’une échéance proche, avec la nécessité de travailler plus tard pour tout boucler. Ces facteurs augmentent notre productivité et nous incitent à accomplir les tâches le plus efficacement possible.

Les autres jours de notre classement en fonction de la productivité sont les suivants :

  • Lundi - 22 %
  • Mardi - 17 %
  • Jeudi - 15 %
  • Vendredi - 12%

Pour bien comprendre la perception de la productivité des employés, nous avons demandé aux personnes interrogées quel jour elles considéraient comme le moins productif : 

  • Vendredi - 22 %
  • Jeudi - 21 %
  • Mercredi - 20 %
  • Lundi - 20 %
  • Mardi - 16 %

Les résultats ne sont pas surprenants. Après tout, le vendredi est le jour qui marque le début de notre week-end et qui met le travail au placard. Le jeudi provoque également des attitudes paresseuses, car c’est presque le vendredi, c’est-à-dire le week-end. 

Selon le créateur de logiciels de gestion de projets Flow, on travaille 35 % moins le vendredi que le lundi.

Mais des choses étranges se produisent lorsque l’on restreint le choix et que l’on demande aux gens de choisir entre le lundi et le vendredi comme jour le plus productif. Dans un tel scénario, 52 % des personnes choisissent le vendredi, tandis que 39 % optent pour le lundi. Les 9 % restants se sentent tout aussi productifs en début et fin de semaine. Pourquoi pas. 

Concentrons-nous désormais sur la productivité au sein d’une même journée.

La recherche suggère que le cerveau s’active progressivement et devient pleinement actif avant midi et jusqu’à 13 heures, c’est-à-dire pendant la pause déjeuner de la majorité des travailleurs. C’est ce que confirme la Harvard Business Review dans son étude sur les horaires de travail idéaux. Cette étude ajoute que la productivité chute après le déjeuner.
Aux États-Unis, une enquête en ligne de Moneypenny a révélé que c’est le lundi à 10h54 que la plupart des Américains déclarent être les plus productifs.

Dans notre étude, nous ne nous sommes pas concentrés sur les heures exactes. Nous avons d’abord cherché à savoir si les personnes interrogées étaient des lève-tôts ou des couche-tards : 83 % d’entre eux préfèrent travailler le matin, alors que 17 % se sentent mieux lorsqu’ils travaillent l’après-midi. 

Ensuite, nous avons présenté aux participants à l’étude des fourchettes horaires et leur avons demandé quelles étaient les périodes de la journée où ils se sentaient le plus productifs. Il s’avère que les heures les plus productives sont les suivantes :

  • Les 4 dernières heures de la journée de travail (13h00-17h00) - 51%
  • Les 4 premières heures de la journée de travail (9h00-13h00) - 43%
  • Au milieu de la journée (11h00-15h00) - 6%

Notre étude suggère que la majorité des travailleurs se sentent plus productifs dans la deuxième partie de leur journée de travail, après le déjeuner. 

Mais il existe des variations selon le secteur d’activité. 

La plupart des travailleurs de l’industrie manufacturière et du secteur de l’informatique choisissent les quatre premières heures de travail, respectivement 58 % et 53 %. Par ailleurs, les personnes âgées de 25 ans ou moins estiment être plus productives durant la première partie de la journée (56 %).

Bref, il convient donc de noter que les heures de productivité ne sont pas universelles à tout le monde. Le cerveau ne peut pas maintenir un niveau constant de productivité, quels que soient les efforts déployés et le nombre de cafés ingérées. D’ailleurs, plus de 9 personnes interrogées sur 10 (95 %) voient leur niveau de productivité varier tout au long de la semaine de travail. C’est pour cela que presque toutes les personnes interrogées (97 %) planifient leur travail quotidien en fonction de leur productivité.

Les pics de productivité sont une chose, mais qu’en est-il de la motivation à travailler avant Noël, les vacances d’été et d’autres occasions ?

Bientôt les vacances !

Bientôt les vacances !

La plupart des employés attendent avec impatience les vacances, les jours fériés et autres absences planifiées. On les comprend.

Mais qu’en est-il de leurs niveaux de motivation et productivité pendant ces périodes ? 

Meilleurs que vous ne l’imaginez : 

  • 62 % se sentent plus motivés à travailler avant les fêtes de fin d’année et autres congés.
  • 50 % sont plus motivés à travailler après leur retour des fêtes de fin d’année et autres vacances.
  • 52 % estiment qu’ils sont également plus motivés avant des congés plus longs comme les vacances d’été.
  • 48% admettent qu’ils sont plus motivés au retour de longues pauses comme les vacances d’été.
  • Les anniversaires ne sont pas non plus un obstacle à la productivité : 60 % des personnes interrogées se sentent plus motivées à travailler le jour de leur anniversaire. 

Certaines des réponses ci-dessus sont assez surprenantes, car les études des années précédentes suggèrent que la productivité des employeurs diminuait généralement avant les fêtes de fin d’année et d’autres congés.

Dans l’une de leurs études, Peakon, une société d’analyse de données RH rachetée plus tard par Workday, a prouvé que 60 % des employés sont mentalement distraits de leur travail avant Noël, dès la mi-décembre.

Est-ce la perspective d’une pause bien méritée qui motive nos répondants à travailler ? Ou plutôt une semaine plus courte qui nous donne plus d’énergie pour tout boucler ?

Une semaine de travail raccourcie : la solution ? 

En 1817, le directeur de l’industrie textile britannique Robert Owen déclarait : « Huit heures de travail, huit heures de récréation, huit heures de repos. », lançant ainsi un débat sur l’augmentation de la productivité par la réduction du temps de travail, qui se poursuit encore aujourd’hui.

Plus de 200 ans plus tard, le débat se poursuit, mais non sur la réduction du nombre d’heures de travail quotidien à la réduction du nombre de jours de travail.

La réduction de la semaine de travail est-elle un remède au manque de productivité des employés ?

Une semaine de travail raccourcie : la solution ?

Il est bien établi que la durée de la semaine de travail et le niveau de productivité sont liés. Les journées de boulot de 12 heures, six jours par semaine, courantes à l’époque de Robert Owen, entraînent des rendements décroissants.

Après avoir dépassé les 40 heures, la productivité diminue lentement. Comme le suggèrent les études, la productivité d’un employé est la plus faible lorsqu’il travaille plus de 50 heures par semaine. Cela s’explique par le fait que la fatigue s’installe progressivement.

Selon notre étude, une semaine de travail de 4 jours est une excellente idée, mais pas pour ceux pour qui les 5 jours et 35 heures actuels ne suffisent pas à accomplir toutes les tâches et responsabilités nécessaires : 53 % des personnes interrogées reconnaissent que 35 heures de travail par semaine ne suffit pas pour tout boucler. On peut donc en déduire qu’un tel pourcentage de personnes interrogées est obligé de faire des heures sups’ de temps en temps pour rattraper les tâches urgentes.

Malgré tout, plus de 8 personnes interrogées sur 10 (85 %) soutiennent l’idée d’une semaine de travail de quatre jours. 8 personnes interrogées sur 10 (81 %) pensent qu’une semaine de travail de 4 jours augmenterait leur productivité et leur motivation. 

Cela signifie-t-il qu’un travail qui ne peut être effectué en 5 jours (35 heures de travail) pourrait l’être en 4 jours (28 heures de travail) ? C’est une possibilité, surtout si l’on tient compte du fait qu’une semaine de travail plus courte devrait augmenter notre productivité, notre engagement et notre motivation au travail. Ainsi, nous pouvons accomplir un nombre similaire (voire supérieur) de tâches en moins de temps. Un jour supplémentaire pour se détendre et se reposer permet aussi de donner le meilleur de soi-même pendant les quatre jours de travail.

Que se passerait-il si on nous donnait une semaine de travail de 4 jours alors que nous devons travailler les 35 heures habituelles ? Cela donnerait quatre journées de travail de 8 à 9 heures. Est-ce plus tentant que 5 jours de travail de 7 heures chacun ? La réponse est un non catégorique : 64 % des personnes interrogées préfèrent une semaine de 5 jours et de 35 heures à une semaine de 4 jours et de 35 heures.

Nous ne nous attendions pas à autre chose. 9 heures au boulot est épuisant et nuit à la productivité. 

Nous avons alors présenté une liste d’horaires de travail alternatifs à nos répondants. Étonnamment, c'est une légère modification du système actuel qui remporte ce classement : 

  • 5 jours de travail, 6 heures de travail quotidien (30 heures) - 49 % 
  • 5 jours de travail, 7 heures de travail quotidien (35 heures) - 27 % 
  • 4 jours au travail, 7 heures de travail quotidien (28 heures) - 18 % 
  • 4 jours au travail, 8-9 heures de travail quotidien (35 heures) - 5 % 

Comme vous le voyez, l’option la plus tentante pour les employés est celle qui consiste à travailler 6 heures par jour du lundi au vendredi. Selon eux, une heure de moins par jour permettrait de traiter toutes les tâches professionnelles tout en augmentant la productivité et en assurant un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée.

À l’inverse, la solution la moins populaire consiste à travailler 8-9 heures par jour, 4 jours par semaine. La raison en est, bien sûr, la baisse de la motivation et de la productivité et l’augmentation de la fatigue mentale que causent de longues heures au boulot.

Autres opinions sur la semaine de travail et son impact sur la motivation

Autres opinions sur la semaine de travail et son impact sur la motivation

Pour conclure, nous avons proposé aux répondants plusieurs déclarations sur la semaine au travail. Ensuite, nous leur avons demandé d’exprimer leur accord avec chacune d’entre elles selon une échelle. Voici leurs réponses :

  • Le vendredi est le meilleur jour parce que le weekend arrive - 65%
  • Les vendredis je suis aussi productif que les autres jours de la semaine - 65 %
  • Les vendredis je suis moins productif parce que le weekend arrive - 62%
  • Les lundis je suis aussi productif que les autres jours - 66%.
  • Je déteste les lundis par dessus tout, bien que ce soit mon jour le plus productif - 62%
  • Le lundi est le pire jour de la semaine de travail - 68 %.
  • Les week-ends devraient être plus longs - 67 %
  • Nous percevons les jours de boulot d’un mauvais œil car notre équilibre vie privée - vie professionnelle n’est pas bon - 63 %.
  • Nous percevons les jours de boulot d’un mauvais œil car nous ne sommes pas passionnés par notre métier - 63%.
  • Si nous étions passionnés par notre travail, notre motivation et productivité seraient équilibrées à travers la semaine - 68%.

Les opinions sont relativement équilibrées. Il y a même une minorité significative qui ne pense pas que les week-ends devraient être plus longs.

Cette étude ne fait que confirmer notre thèse selon laquelle chaque jour de la semaine est régi par ses propres règles, et les différences les plus significatives apparaissent entre le lundi et le vendredi. Il n’en reste pas moins que la motivation et la productivité sont des questions individuelles. 

Ceci étant dit, une chose importante que les personnes interrogées ont également notée ici : parfois, les journées sont mauvaises parce que nous les rendons mauvaises. Pour une personne vraiment passionnée par son travail chaque jour de la semaine est tout aussi motivant et sa productivité ne dépend pas du mercredi ou du jeudi, mais plutôt de facteurs professionnels ou externes.

Conclusion

Résumons les résultats de notre étude sur les jours de travail : 

  • Le jour de la semaine de travail le plus détesté est le lundi, selon 41 % des personnes interrogées.
  • En revanche, le mercredi est considéré comme le pire jour de la semaine en raison de problèmes directement liés au travail, tels qu’une charge de travail élevée.
  • 81 % des personnes interrogées estiment que les lundis sont plus stressants que les autres jours de la semaine.
  • Seule une personne interrogée sur dix n’a jamais expérimenté le syndrome du dimanche. Les autres, soit 7 répondants sur 10, admettent souffrir régulièrement de ce syndrome.
  • 65% connaissent des mauvaises journées au travail une fois par semaine ou même plus souvent.
  • Le mercredi est le jour le plus productif et le vendredi le moins productif.
  • 51 % pensent qu’ils sont les plus productifs au cours des quatre dernières heures de la journée de travail.
  • 95 % voient leur niveau de productivité varier au cours de la semaine de travail.
  • Les répondants considèrent que travailler 6 heures, 5 jours par semaine est le meilleur horaire de travail.

Méthodologie

Les résultats présentés ont été obtenus en interrogeant 998 personnes. On leur a posé des questions sur leurs opinions et leurs attitudes à l’égard des différents jours de la semaine de travail, leur motivation et productivité. Il s’agissait notamment de questions de type oui/non, de questions basées sur des échelles relatives aux niveaux d’accord avec une déclaration, de questions permettant de sélectionner plusieurs options dans une liste de réponses potentielles et d’une question permettant des réponses ouvertes. Tous les répondants inclus dans l’étude ont passé une question de vérification de l’attention.

Limitations

Les données que nous présentons reposent sur les déclarations des répondants. Chaque personne ayant répondu à notre enquête a lu et répondu à chaque question sans aucune administration ou interférence de la recherche. Nous reconnaissons qu’il existe de nombreux problèmes potentiels avec les données autodéclarées, comme la mémoire sélective, le télescopage, l’attribution ou l’exagération.

Sources

Déclaration d’utilisation 

Que vous préfériez le lundi ou le vendredi, n’hésitez pas à partager les résultats. N’hésitez pas à utiliser nos images et nos informations où vous le souhaitez. Renvoyez simplement à cette page, s’il vous plaît, afin de permettre à d’autres lecteurs d’approfondir le sujet. En outre, n’oubliez pas d’utiliser ce contenu exclusivement à des fins non commerciales.

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Olga Żabska
Olga Żabska est une experte en carrière et rédactrice pour le marché francophone. Son travail a été mentionné dans plusieurs publications renommées telles que Le Figaro, France Info ou encore Yahoo News. Munie d’un diplôme en linguistique appliquée, Olga rejoint l'entreprise en 2020 dans le but d’aider les lecteurs de Zety France et Zety Canada à obtenir l’emploi qu’ils désirent et méritent. Olga a à son actif plus de 150 guides truffés de conseils sur comment rédiger un CV parfait et une excellente lettre de motivation. Son objectif consiste à partager avec ses lecteurs des informations utiles et fondées sur les faits. Tous les contenus écrits par Olga ont été révisés conformément à la politique éditoriale de Zety.
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